Le prix de vente d’une maison ou d’un appartement est loin d’être le seul coût. Il représente la base de calcul de différents frais annexes à ne pas négliger dans un plan de financement. Quels sont ces différents frais ? Les réponses ci-dessous.
Le coût du crédit immobilier
Pour une immense majorité d’acquéreurs, l’obtention d’un crédit immobilier est obligatoire pour pouvoir financer l’acquisition. Le taux d’intérêt sera préalablement négocié entre la banque et l’acheteur. Il s’agit dans la majeure partie des cas d’un taux fixe dont la moyenne historiquement basse se situait fin 2016 à :
- 1.4% pour un emprunt sur 15 ans
- 1.6% pour un emprunt sur 20 ans
- 1.9% sur 25 ans
- 2.5% sur 30 ans
Globalement, il est préférable de solliciter un crédit sur la période la plus courte, avec un apport personnel le plus élevé possible pour que la part restante à financer par le crédit soit au plus bas.
À ce premier coût, il convient d’ajouter des frais complémentaires :
- L’assurance sur le prêt : qui peut atteindre jusqu’à 10% du montant du crédit. Avec la Loi Lagarde, il n’est plus obligatoire de signer votre assurance de prêt immobilier auprès de la banque qui vous a occtroyé le prêt. L’acheteur peut donc s’adresser à un prestataire extérieur pour faire jouer la concurrence.
- Des frais de dossiers. Il s’agit de frais fixes déterminés librement par chaque établissement bancaire ou de crédit : généralement compris entre 500 € et 1 000 €
- Des frais de garanties. Ils sont demandés par les banques pour se prémunir contre le risque de non-paiement des mensualités du crédit. Prenant différentes formes – hypothèque ou encore privilège de prêteurs de deniers – ils peuvent afficher un montant compris entre 1% du montant emprunté pour l’achat de bien ancien et 2% pour le neuf.
Commission d’agence et frais de notaire
Ces professionnels de l’immobilier et du droit se rémunèrent en prenant une commission sur les transactions effectuées.
Un office notarial travaille à partir d’un pourcentage d’environ 5% à 8% du prix de vente pour un bien ancien et aux alentours de 2% à 3% pour du neuf.
Les agences immobilières présentent des écarts de commission parfois importants entre elles. Cela étant, la moyenne nationale situe ce pourcentage à 5-6%. Ceci n’étant qu’une moyenne, nulle surprise donc que certaines agences pratiquent des commissions bien plus élevées, mais qu’il est toujours possible de négocier à la baisse.
Taxe foncière et taxe d’habitation
Lorsque l’on calcule le coût total d’une opération d’achat, l’erreur fréquemment commise est d’oublier d’intégrer le montant de la taxe foncière et de la taxe d’habitation dans le montage. A la vue des montants parfois conséquents de ces deux taxes, l’addition peut s’avérer finalement salée.
Sachez à ce titre que la moyenne nationale de la taxe d’habitation est de l’ordre de quelque 1 200 € annuellement. Elle est fixée par chaque commune et dépend également de la superficie du bien.
La taxe d’habitation est également à prendre en considération, elle est fonction de la superficie du bien, du lieu mais également des ressources financières des occupants.
Travaux et mises aux normes : des frais possibles à prévoir
Il est judicieux de bien préparer cette étape lors du montage financier de l’achat d’un bien. Car le nouveau propriétaire d’une maison ou d’un appartement devra très certainement faire réaliser des travaux de rénovation de plus ou moins forte importance et que cela soit dès l’entrée dans les lieux ou bien au terme d’une période relativement longue : isolation, aménagement intérieur, rénovation peinture, toiture, jardin… tous ces travaux d’entretien, de construction ou de rénovation peuvent souvent représenter une charge financière importante qu’il est bon de provisionner sinon de prévoir le plus tôt possible.
Calculer et prendre en considération tous ces frais annexes dès les premières étapes du projet d’achat permet de connaître précisément le coût réel total de l’opération et de s’éviter ainsi de mauvaises surprises.