Le marché immobilier du Pays basque connaît en 2025 une évolution contrastée selon les villes. Après plusieurs années de hausse soutenue, certains secteurs marquent le pas tandis que d’autres continuent d’attirer de nouveaux acquéreurs. Une donnée se distingue toutefois à l’échelle départementale : les marges de négociation atteignent des niveaux records, signe d’un marché qui entre dans une phase de correction.
efficity vient de publier ses derniers chiffres du premier semestre 2025, qui confirment cette phase de correction brutale.
Anglet : un marché qui se stabilise

Après une période marquée par une augmentation rapide des prix, le marché d’Anglet semble avoir atteint un plateau. Cette accalmie traduit l’entrée dans un cycle plus équilibré, où l’offre et la demande cherchent un nouveau point d’ancrage.
Biarritz : un marché haut de gamme en repli

Ville emblématique de la Côte basque, Biarritz conserve le statut de marché le plus cher de la région. Toutefois, les premiers signes de repli apparaissent. Le plafonnement des capacités financières des acheteurs explique cette évolution et témoigne d’une correction en cours.
Bayonne : une dynamique toujours positive

Contrairement à ses voisines, Bayonne confirme son attractivité avec une demande soutenue, favorisée par des prix plus accessibles que ceux d’Anglet ou Biarritz. Pour les acheteurs, Bayonne apparaît comme une alternative intéressante, conjuguant dynamisme urbain et potentiel de valorisation.
Des marges de négociation record dans le département

À l’échelle du département 64, les marges de négociation atteignent des niveaux exceptionnellement élevés en 2025. Cet écart entre prix affichés et prix réellement consentis illustre le décalage croissant entre vendeurs et acquéreurs. Là où, dans d’autres départements, les marges se sont réduites, les Pyrénées-Atlantiques connaissent au contraire une correction brutale : les biens mis sur le marché au-dessus de leur valeur se voient largement négociés, parfois de plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Un marché en phase de rééquilibrage
Cette situation reflète une double réalité : d’un côté, l’attractivité intacte du territoire, soutenue par sa qualité de vie, sa notoriété et la pression de la demande ; de l’autre, des prix qui ont atteint des sommets et qui ne correspondent plus aux moyens d’une partie des acheteurs. Résultat : le marché basque entre dans une phase de rééquilibrage forcé, où la marge de manœuvre des acquéreurs se renforce face à des vendeurs contraints de revoir leurs prétentions.


