Le 16 décembre, les Notaires de France ont présenté leur bilan annuel de l’immobilier, au programme : évolution des prix, volumes de transactions et perspectives pour l’année 2025.
Transactions et volumes en baisse
En 2024, le marché immobilier français a connu une baisse notable, avec seulement 780 000 transactions de logements anciens réalisées au cours des douze derniers mois à fin septembre. Ce chiffre représente une chute de près de 17 % par rapport à 2023. Les volumes de transactions sont revenus aux niveaux de fin 2015.
En 2024, le marché immobilier français a connu une baisse notable, avec seulement 780 000 transactions de logements anciens réalisées au cours des douze derniers mois à fin septembre. Ce chiffre représente une chute de près de 17 % par rapport à 2023. Les volumes de transactions sont revenus aux niveaux de fin 2015.
Prix des logements anciens : stabilité et baisse
- Appartements : Les prix ont diminué de 3,9 % en un an à l’échelle nationale. En Île-de-France, les prix ont baissé de 5,3 %, un niveau comparable à 2019. En province, le recul est de 3,6 % avec des indices proches de ceux de 2022.
- Maisons : Les prix affichent une baisse similaire de 3,9 % sur un an. En Île-de-France, les prix sont revenus aux niveaux de 2020 (-5,3 %), tandis qu’en province, la baisse atteint 3,6 %, retrouvant des niveaux de 2022.
Pouvoir d’achat immobilier : une érosion continue
Le pouvoir d’achat immobilier continue de se contracter. Pour un appartement ancien, la surface financière moyenne est passée à 55 m² (+1 m² sur un an), tandis qu’elle atteint 92 m² pour une maison ancienne (+3 m²). Selon les Notaires, cette augmentation est en partie due à la baisse des prix, mais reste freinée par la hausse des taux de crédit.
Le pouvoir d’achat immobilier continue de se contracter. Pour un appartement ancien, la surface financière moyenne est passée à 55 m² (+1 m² sur un an), tandis qu’elle atteint 92 m² pour une maison ancienne (+3 m²). Selon les Notaires, cette augmentation est en partie due à la baisse des prix, mais reste freinée par la hausse des taux de crédit.
Focus sur les grandes villes
- À Paris, le prix médian au m² est de 9 490 €, enregistrant une baisse de 6,7 % sur un an. Bordeaux (-7,5 %), Lyon (-8,6 %) et Nantes (-9,2 %) connaissent également des reculs significatifs.
- En province, Saint-Étienne reste la ville la plus accessible avec un prix médian de 1 140 €/m².
- Nice fait figure d’exception avec des prix stables sur un an.
Tendances et perspectives
Les projections pour 2025 prévoient une stabilisation de la baisse des prix, notamment en Île-de-France (-2,5 %) et en province (-0,4 %). Toutefois, le contexte économique global, marqué par la hausse des taux d’intérêt et une demande plus modérée, pourrait continuer à peser sur le marché.
Les projections pour 2025 prévoient une stabilisation de la baisse des prix, notamment en Île-de-France (-2,5 %) et en province (-0,4 %). Toutefois, le contexte économique global, marqué par la hausse des taux d’intérêt et une demande plus modérée, pourrait continuer à peser sur le marché.
Conclusion
L’année 2024 a marqué un tournant pour l’immobilier français avec une contraction à la fois des volumes de vente et des prix. Les Notaires de France soulignent toutefois des signes de stabilisation, laissant entrevoir un équilibre possible pour 2025.
L’année 2024 a marqué un tournant pour l’immobilier français avec une contraction à la fois des volumes de vente et des prix. Les Notaires de France soulignent toutefois des signes de stabilisation, laissant entrevoir un équilibre possible pour 2025.